Habiter l'éternité

 

À l'heure où l'on ne construit plus, parce qu'il est plus sage de réparer et de restaurer, on redécouvre la pierre. Pendant des décennies, sous la pression du béton et l'attraction du métal, on l'a mise de côté. Mais formée depuis des millions d'années, une éternité, elle est pourtant exploitée depuis l’aube de la civilisation. Depuis toujours, on marche dessus et elle s'élève au-dessus du sol, par la raison de la stéréotomie et des savoir-faire, savamment, parfois jusqu'au faîtage des toitures.

Utilisée en éléments massifs, on lui reconnaît un comportement remarquable. On peut voir, avec l'expertise, au travers les pierres taillées appareillées, comment s'établissent le transfert des charges et s'opèrent les efforts. Taillée donc, elle peut aussi être sculptée et ornementée suivant les époques. Découpée en feuilles ou en plaquettes, elle est parfois agrafée ou collée. Elle fait une part de la ville…

On retrouve également les subtils rapports de la pierre avec l'eau, comment elle respire et se protège elle-même naturellement, bien que la tendance soit de l’habiller de zinc ou de plomb pour la garantir de l'eau pluviale.

C’est un privilège d'habiter des immeubles, parfois en copropriété, construits en pierre. Quand on se donne les moyens de les entretenir et de les restaurer, dans les règles de l’art et le respect de cette histoire, c’est une manière d’habiter l’éternité et de résister à l’outrage du temps.

Arnaud Vincent, architecte

 

L'architecte de copropriété philosophe

 

Quel est l'idéal de l'architecte de copropriété ? Une maîtrise d'ouvrage éclairée, active et non vétilleuse. Un réseau capable d'immeubles disposant de potentiels d'amélioration et de budgets raisonnables. Du temps, pour mener à bien des projets de qualité, s'épanouir et se développer.

Quel est l'architecte d'immeuble idéal ? Il connaît parfaitement et dans une vision globale les immeubles. Il maîtrise les savoir-faire d'hier et d'aujourd'hui, la règlementation et dirige effectivement ses équipes dans une vision progressiste humaniste. Accessible à tous, il sait se rendre disponible.

L'habit que revêt l'architecte de copropriété est clairement identifié. C'est un professionnel de terrain, cultivé et urbain. Il existe dans l'imaginaire de la cité, c'est un médecin qui soigne les immeubles existants. Quand il prévient, c'est pour guérir, il prévoit, persuade et convainc. Il fait prendre conscience, ainsi et comme un philosophe, des enjeux de la ville, des besoins et des nécessités pour habiter durablement.

Arnaud Vincent, architecte

Taylorisme et rénovation énergétique

 

Avec le succès de la rénovation énergétique, l'organisation de la production des études se tayloriste : les diagnostics sont établis à la chaîne, suivis de l'étude des projets. Au nom de l'urgence, la charge de travail et les délais sont aliénants pour les équipes qui enchaînent les chantiers.

L'enjeu est considérable : nous sommes tous sollicités pour relever le défi climatique à l'échelle de l'ensemble du bâti et sur plusieurs années. La massification qui débute entraîne une évolution des acteurs et l'apparition de nouveaux intervenants. Parfois, certains programmes de rénovation sont des prétextes pour proposer une qualité architecturale significative et remarquable du bâtiment, voire du quartier.

Pour ceux-là, et tous les autres qui sont notre patrimoine ordinaire, notre engouement ne doit pas masquer les besoins humbles de travaux d'entretien de chaque immeuble d'habitation en copropriété : se soigner avant de tomber malade, prévenir pour guérir, prendre toutes les mesures pour être maintenu en bonne santé et pallier les divers sinistres.

Arnaud Vincent, architecte

 

Des immeubles en copropriété extraordinaires

 

Nous partageons, ensemble et tragiquement, une crise profonde, économique, sociale et environnementale. L'heure est maintenant, globalement et par souci d'économie, à la « réparation de la ville ». Ce mot d'ordre est une volonté politique à la mesure de notre époque.

Au-delà du simple entretien du patrimoine et des immeubles, au-delà de l'étude des solutions techniques les plus appropriées de rénovation et de réhabilitation, pour lesquels les architectes sont parfaitement légitimes, la requalification architecturale, quand elle est possible, est un enjeu très important.

C'est un défi de taille. Parce que c'est un palliatif pour ne plus démolir et restructurer des territoires, nous obtempérons avec passion et enthousiasme. Dans l'univers de la copropriété, celui des immeubles d'habitation, les usages changent aussi, et cette requalification architecturale attend des projets extraordinaires et surprenants.

Des objets architecturaux, plus que remarquables, parfois singuliers et étonnants, pour fonder notre paysage urbain. Ces moments imprévus nous sortent de la reproduction, nous extirpent de la monotonie et de l'ordinaire qui se répète, parce que Devenir n'est jamais imiter. Réparer la ville, en créant du sens, surtout quand il n'est pas fait l'économie d'architectes, s'inscrit dans l'histoire de cet urbain.

Arnaud Vincent, architecte

 

Une star dans l'univers de la copropriété

 

Par ses connaissances de notre patrimoine,
par sa conscience sans déni de la réalité,
par son acuité, en particulier sur la copropriété, Olivier était brillant.

Je me souviens comment il prenait parti pour ce que nous sommes,
pour notre devenir et celui de la Compagnie.

Il a été une lumière pour éclairer le chemin de ma pratique d'architecte de copropriété.
Il était du meilleur conseil. Il était un ami.
C'est une des étoiles qui accompagne mon ciel et mon horizon professionnels.

Pour cet astre, l'apprentissage fut permanent.
Par cet investissement, il maîtrisait les savoir-faire du passé et les techniques du présent, avec un regard vers l'avenir comme il le disait.
« Un pied dans le passé, le regard vers l'avenir solidement ancrée dans le présent. »

C'est avec ce bon sens, qu'il a progressé dans l'art de bâtir son territoire,
de rénover et de réhabiliter les immeubles en copropriété,
ce patrimoine ordinaire et déjà là. L'humilité chez Olivier était de mise.

Je me souviens de ses prises de position. Je me souviens de ses engagements.
Sa parole a fait des émules.
Finalement, la transmission aux autres était au cœur de sa pratique authentique.

Dans le domaine des immeubles d'habitation,
il a habité lui-même dignement le métier d'architecte de copropriété.

Arnaud Vincent, architecte

 

Les relations complexes de la rénovation et du patrimoine

 

Aujourd'hui, la règlementation en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments devient coercitive. Bien que ses mesures impactent le porte-monnaie des copropriétaires et aient une incidence sur le patrimoine de nos villes, c'est un mal pour un bien. Parce que la technique progresse, elle apporte plus de confort aux occupants et valorise les immeubles. Elle fait faire même, à terme, des économies. D'un point de vue architectural, elle est également un formidable potentiel pour requalifier un bâti existant et un espace public parfois enlaidis et sinistrés. Par cette réécriture, nous participons sans doute à une page d'histoire de l'architecture.

Les architectes de copropriété naviguent, dans la pratique et au quotidien, entre deux dimensions, deux injonctions souvent contradictoires : celle de la rénovation énergétique qui s'impose et celle de la sauvegarde du patrimoine qui constitue nos villes. Ainsi, pour chaque projet, nous étudions les meilleures solutions et les plus appropriées aux immeubles, sans renoncer à embarquer du gain énergétique dans la mesure du possible, mais sans négliger l'histoire du bâti.

Si on construit moins, c'est manifeste, la ville se répare davantage. Et il y a beaucoup de bonne volonté de la part des acteurs du monde de la copropriété. Mais en faisant face à la massification de la rénovation énergétique qui s'accroit spectaculairement, nous sommes tous à court de ressources et de temps. Malheureusement, la technique ne remplacera pas les hommes, même dans la ville de demain, à moins d'inventer des robots qui porteront nos charges et appliqueront nos produits tout en confiant la conception et la maîtrise d'œuvre à une intelligence artificielle digne de ce nom.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

L'immeuble d'habitation est sensuel

C'est à distance de préférence, et souvent de loin, que l'on voit un immeuble par ses façades et son aspect extérieur. Certains remarquables attirent notre attention, et l'œil cultivé saisit, dès le premier regard, leur élégance. La plupart des constructions est ordinaire et commune, sans toutefois être vulgaire. C'est ce grand nombre qui fonde notre décor, notre cadre bâti.

Toujours à distance, on peut entendre les sons émanant des bâtiments. Fenêtres ouvertes, ils ne sont pas silencieux quand ils sont habités, et leurs commerces en rez-de-chaussée nous interpellent. A l'intérieur, c'est la vie des gens que l'on perçoit parfois paisible, parfois violente, au travers les portes palières des appartements.

C'est en particulier depuis l'intérieur que l'on est sensible aux odeurs. Chaque entrée d'immeuble, chaque palier propose ses propres effluves, des senteurs suaves ou âpres en fonction des usages qui s'y logent et de l'état d'esprit qui y règne. C'est encore l'intimité des gens qui s'expose malgré elle.

Mais, c'est seulement au contact et dès la première poignée de porte, que l'on éprouve le toucher accueillant qu'offrent les matériaux, la pierre et ses riches textures, les menuiseries avec leurs formes vernissées ou usées par le temps, le métal froid et sur la défensive.

Un immeuble habité relève ainsi du plaisir des sens. Et on peut y prendre goût.

Arnaud Vincent, architecte

 

Les architectes de copropriété

 

Dans les rues de nos villes, les architectes de copropriété s'affairent,
Réhabilitant les immeubles en copropriété, de l'énergie ils les parent.
Tels des alchimistes modernes, ils transforment l'obsolète en novateur,
Afin que ces bâtiments deviennent des joyaux, des trésors.

Ils sont les magiciens des espaces partagés,
Réveillant les pierres endormies pour qu'elles puissent revivre et rayonner.
De leur créativité jaillissent des idées nouvelles,
Des techniques innovantes pour une planète plus belle.

Ils se battent contre l'obsolescence programmée,
Pour un avenir durable, pour la planète préserver.
Leur passion et leur savoir-faire les guident,
Vers un avenir meilleur, vers un monde plus équilibré.

Ô architectes de copropriété, vous êtes les poètes du bâtiment,
Vous réinventez les immeubles, leur redonnant une âme, un souffle inspirant.
Comme Rimbaud, vous créez du neuf à partir de l'ancien,
Et ainsi, vous construisez l'avenir avec vos mains.

ChatGPT 12 février 2023

 

Un dialogue s'impose

 

On peut imaginer la ville de demain. Ses immeubles sont isolés. Les matériaux sont biosourcés, recyclés, réemployés et tous les projets atteignent très bas carbone. La végétation s'y développe dans l'espace public, mais aussi dans les cours, sur les toitures végétalisées, voire en façade. Les énergies renouvelables sont exploitées, les objets connectés et l'intelligence artificielle. Dans cette ville programmée, on circule lentement.

Inéluctable, cette ville commence aujourd'hui. Et il y a effectivement une urgence, mais c'est celle de bien faire les choses. L'architecte spécialiste de la copropriété, dans sa position manifeste, est le seul intervenant ayant une vision globale du bâti. Il met en perspective les travaux réalistes d'entretien, de rénovation y compris énergétique et surtout d'amélioration de notre patrimoine.

Dans de nombreuses situations, les deux injonctions, isoler et valoriser le patrimoine, sont contradictoires. Mais les positions radicales et arrêtées sans nuances, parfois opposées, pourraient être dépassées grâce à la recherche de solutions et de propositions alternatives, de part et d'autre. Pour conjuguer ces attentes, le dialogue entre acteurs courageux s'impose.

Arnaud Vincent, architecte

 

Les fondations de l'urbain

 

L'architecte de copropriété entretient, améliore et valorise le bâti, en particulier celui des immeubles en copropriété. Le travail spécialisé sur ce patrimoine existant prend bien en compte les fondations, car il porte également sur la stabilité des ouvrages. Quand il y a des désordres à ce niveau, ils se répercutent en général sur la structure, les intérieurs et les réseaux. C'est un sinistre menaçant qui peut même conduire jusqu'à l'accident. En première approche et pour y pallier, le contrôle visuel et l'inspection des réseaux d'assainissement, qui peuvent fuir à proximité du sol d'assise de nos appuis et générer des mouvements, sont utiles.

Les fondations assurent ainsi la sécurité. Et la sécurité est un sentiment à valoriser et garantir dans une époque d'incertitude. 

La concentration massive des bâtiments de très grande hauteur peut engendrer, sous ces poids trop lourds, l'affaissement du sol qui les supporte, nous relate Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, dans son exploration savante du monde des villes. C'est exceptionnel mais ce serait tout de même inquiétant si la terre ne pouvait plus supporter nos constructions. A l'échelle de la ville, on devrait donc considérer, maintenant et par extrapolation, que c'est l'ensemble des bâtiments et des immeubles la composant qui la fonde aussi. Par leur échelle, leur stabilité et leur aménité, ils sont à leur manière, les fondations de l'urbain.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

L'architecte de copropriété aujourd'hui

En ces temps de dérèglement global que nul ne peut ignorer, les bâtisseurs (architectes, entreprises, maîtres d'ouvrage publics ou privés, etc.) ont une large part de responsabilité.

Les architectes spécialisés dans les travaux en copropriété ont choisi précisément, plutôt que de construire, d'entretenir, d'améliorer et de réhabiliter les immeubles d'habitation existants, de toutes époques. Car on peut transformer ce qui est déjà-là, faire avec - le bâti, les gens, le climat, les arbres - plutôt que démolir ou ajouter.

En s'investissant dans l'immense marché de l'entretien d'immeuble au sens large, l'architecte de copropriété doit évidemment, comme tout maître d'œuvre, conseiller les propriétaires, occupants ou bailleurs, d'autant que la législation évolue tous les jours. Sa mission relève aussi de l'alerte : un décret de 2016 impose par exemple d'isoler thermiquement par l'extérieur tous les édifices construits avant 1948. Son rôle inclut de connaître des lois comme celle dite ALUR (Accès au logement et un urbanisme rénové) qui a imposé le Diagnostic technique global (DTG) ou ÉLAN (Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) qui depuis fin 2018 favorise la rénovation énergétique des immeubles. Canicule, tempête, crise de l'énergie, raréfaction des matériaux sont là : nous devons chaque fois que c'est possible préconiser la sobriété énergétique, le réemploi, les matériaux ressourcés en vue de l'amélioration de l'existant.

Un des moyens est, dans le domaine de la copropriété, de faire appel à l'architecte qui avec son point de vue global, technique et culturel, est le seul professionnel ayant une vision d'ensemble. Par conséquent, nous disons : « Un immeuble, un architecte ».

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Noël au balcon ? Oui, mais....

Avec la crise du Covid et le confinement, certains ont décidé de quitter la ville, à destination de la campagne, de la mer ou la montagne. D'autres réinvestissent leur appartement. C'est un nouveau rapport à son corps et à l'espace qui s'installe. Notre relation à l'intime évolue.

Surplombant l'espace public, le balcon est une extension du logement. Souvent négligé, il est parfois abandonné ou considéré comme une zone de stockage voire de fixation de paraboles. D'autres fois, investi et fleuri, avec ou sans vis-à-vis et à défaut de jardin, il permet de sortir et de profiter habilement de l'extérieur.

La crise climatique impose la rénovation énergétique des immeubles. Dans certaines opérations, et quand l'approche est globale, le balcon est aussi revisité, restant ouvert ou se fermant à demi. L'aménagement de loggias ou de petits jardins d'hiver est une manière de traiter la problématique technique des ponts thermiques.

Le balcon a du potentiel. Il peut se transformer. Bien pensé dans la continuité de l'intérieur, il ne demande qu'à être habité. Car c'est un espace à vivre en puissance, dans de bonnes conditions et amène. Eh ! Pas seulement pour y installer son petit groupe de climatisation, n'est-ce pas ?

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

L'homme invisible

Depuis les galetas des misérables, en passant par l'hygiénisme, la norme évolue toujours pour que chacun vive mieux. La haute qualité environnementale des bâtiments va dans ce sens.

Pour pallier les dangers pour la santé et la sécurité des occupants de certains logements, quelques points techniques fondamentaux sont à respecter. Ils sont relatifs à l'eau, à l'air et à la lumière. Dans ce champ, la pollution électromagnétique n'est pas non plus à négliger. Les matériaux mis en œuvre et les équipements respectent dorénavant cette ligne directrice, et la rénovation énergétique n'échappe pas à la règle.

L'habitat sain, c'est donc un habitat entretenu. Ce n'est pas du luxe. Architectes de copropriété, nous entretenons les bâtiments pour les maintenir en bonne santé, soit, mais aussi pour que les occupants ne pâtissent pas de mauvaises conditions. Au-delà du nettoyage de printemps, la rénovation des bâtiments ou des logements est une démarche globale, voire holistique.

À la limite, l'énergie environnementale du Feng Shui, les vortex ou autres réseaux telluriques seraient également à prendre en compte. L'homme invisible est à deux pas de son pendule qui tourne désormais dans le bon sens.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

L'habit ne fait pas le moine, mais...

En fonction de la typologie des immeubles sur lesquels nous travaillons, le bardage ou la vêture peuvent être une solution technique appropriée pour répondre à la problématique de la rénovation énergétique du bâtiment. C'est une alternative à l'enduit de façade pour protéger l'isolant extérieur qui permet une infinité de combinaisons en termes de matériaux, de couleurs et de dessin de façade, intégrant les volets, les brises soleil ou les ventelles, et tenant compte de la ventilation. Dans ce sens et en fonction de la complexité de l'ouvrage à réaliser, les systèmes mis en œuvre sont à étudier dans le détail.

Cette peau, superficielle puisqu'elle concerne uniquement l'enveloppe du bâtiment, a un fort impact esthétique. Au-delà de la technique, l'enjeu de ce type de rénovation porte donc s ur l'image de l'immeuble, qui aura un impact sur les abords immédiats du bâtiment, sur ses espaces extérieurs, et jusqu'à la qualité d'usage de la copropriété. Le rôle de l'architecte est, vis-à-vis des copropriétaires, de transformer leur regard et de faire que leur patrimoine soit un lieu privilégié.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Connais-toi toi-même

Il faut connaître d'où l'on vient pour savoir où l'on va. Sur la base de ce poncif et dans l'environnement particulier de la copropriété, notre destination collective est maintenant la rénovation énergétique des immeubles, l'utilisation des matériaux biosourcés et le recyclage, avec des objectifs élevés. Cet avenir est un champ nouveau : devenir n'est pas imiter ni reproduire.

La maîtrise des diverses techniques de construction, mises en œuvre traditionnellement au cours des siècles, est donc la prérogative des architectes. Elle est acquise par l'expérience et l'étude méthodique. C'est une des priorités de notre pratique professionnelle. Nous enrichissons nos connaissances par les retours d'expérience partagés.

« Un pied dans le passé, le regard vers l'avenir solidement ancré dans le présent », est un leitmotiv de la Compagnie des architectes de copropriété. A chacun de nous de s'inscrire dans l'urgence des enjeux actuels.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Vingt-cinq ans

Il y a trois décennies, nous avons été les témoins de l'évolution du quartier Masséna dans le XIIIe arrondissement à Paris. Les bâtiments d'habitation construits depuis vingt-cinq ans, sont le renouvellement incontestable de la ville et attestent d'une invention maîtrisée.

Ces architectures sont à entretenir, car commencent à apparaître les premières pathologies. Si les usages imposent de penser de nouveaux modes d'habiter à l'échelle du quartier, les bâtiments peuvent évoluer ou être améliorés. Il y a là un chapitre de l'histoire de la rénovation à écrire.

Les manières de rénover ces bâtiments contemporains sont étudiées par les architectes de copropriété, et sûrement dorénavant en exploitant les premières archives numériques. Vingt-cinq ans, c'est aussi l'âge de la Compagnie des architectes de copropriété, fondée l'année de l'inauguration de la Bibliothèque nationale.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

MANIFESTE DE LA RENOVATION ENERGETIQUE EN COPROPRIETE

1 / Nous connaissons les engagements de la Nation pour réduire la production des gaz à effet de serre et la consommation d'énergie des bâtiments, à un horizon proche.

2/ Nous prenons la mesure de l'urgence de rénover massivement les immeubles, dont ceux en copropriété.

3/ Nous soutenons que les immeubles, en particulier ceux qui sont rénovés, participent au cadre bâti de la ville, à l'échelle globale et à celle du quartier.

4/ Nous alertons sur les dérives d'une rénovation énergétique aveugle, à moindres coûts ou sans architecte. Nous avertissons des dangers qu'encourent la ville, son image et notre cadre de vie.

5/ Nous soulignons le rôle central et prépondérant de l'architecte pour garantir une qualité d'usage ; l'architecte étant le seul intervenant ayant une vision globale du bâti, pour réparer et pour sauver la ville.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Règle de trois

Actuellement, les projets de rénovation énergétique se réalisent en fonction des aides allouées ; aides essentiellement financières mais parfois méthodologiques. Ces mesures d'aides sont aujourd'hui incitatives.

Tout d'abord, il y a le taux de TVA réduit, le crédit d'impôts et les certificats d'énergie. Concernant les aides plus conséquentes, collectives et individuelles, elles sont accordées sous conditions d'atteindre des objectifs, en termes de gains énergétiques, relativement élevés en fonction de l'état initial du bâtiment et de sa typologie. Pour beaucoup de ménages, la rénovation énergétique est conditionnée par ces aides financières. Pas d'aide, pas de rénovation ; beaucoup d'aides, beaucoup de rénovation.

Pour engager la massification de la rénovation énergétique des immeubles en copropriété, sur la base de cette simple règle de trois, les études de rénovation globale ou de rénovation dans le cadre de travaux embarqués, devraient également être financées et faire partie de l'arsenal des mesures incitatives pour accompagner les copropriétés et pour mener à bien ces réalisations.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Cités & jardins

Les cités jardins ont la vertu d'être modestes. Le bâti qui les compose n'est pas de grande hauteur, et ces immeubles discrets se fondent dans leur jardin. Ces cités content un récit et offre un imaginaire à l'échelle du quartier. En ce sens, c'est aussi une de leur qualité d'être esthétiques. Certaines sont régies par les règles de la copropriété. Du fait de leur écriture, elles sont le signe de leur époque et compose un patrimoine ordinaire sans être banal. Elles sont empreintes, parfois, d'une qualité technique remarquable.

Cette valeur patrimoniale est à entretenir et à valoriser, sous le regard croisé de la technique et de la culture. A l'heure de la massification de la rénovation énergétique, ce bâti exceptionnel doit obligatoirement être diagnostiqué et passé au crible des calculs de gain énergétique, en vue d'interventions parfois lourdes et d'ampleur.  Une attention réfléchie et du discernement doivent donc être portés sur ces ensembles qui nous sont chers. Un travail sur leur échelle et leur environnement doit être soigné, pour respecter l'histoire et ne pas négliger cet héritage.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

Accessibilité et copropriété commence par l'entrée

Les interventions et les travaux, que les architectes de copropriété réalisent, portent sur l'entretien des immeubles et leur amélioration dans la mesure du possible.

Pour que les logements soient plus facilement accessibles, ce sont bien les parties communes qui doivent être traitées. Depuis l'espace public, elles sont la porte d'entrée dans l'intimité : c'est donc elles que nous devons rendre les plus amènes possibles. Si la règlementation nous précise les règles de bon sens vis-à-vis de cette amélioration souhaitable, certains détails sont parfois facilement réalisables. La rénovation de parties communes vétustes va dans ce sens.

Le diagnostic d'immeuble que les architectes proposent méthodologiquement, dispose d'un chapitre dédié pour rappeler et penser des pistes de progrès pour prendre soin des personnes à mobilité réduite.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Sortir de l'ordinaire

On peut s'accoutumer, sans y prendre garde, au paysage urbain parisien. La ville haussmannienne, du fait de sa conception radicale et de son mode de construction industriel, a produit en série de la répétition et, pour les plus critiques, une certaine monotonie. Les immeubles et leurs façades règlementées se ressemblent.

Il va sans dire, mais nous le rappelons au quotidien parce que nous le connaissons bien en tant qu'architectes de copropriété, que ce patrimoine « ordinaire » doit être entretenu, protégé et valorisé à la hauteur de ce qu'il est, c'est-à-dire un modèle, une histoire et un repère unique. Pour les heureux copropriétaires, l'enjeu est aussi de taille puisqu'un immeuble fuyard, en mauvais état et mal entretenu, perd de sa qualité et, au-delà de l'incidence sur son prix au mètre carré, impacte le regard et l'état d'esprit de celui qui l'occupe.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Tous responsables

Le projet de l'architecte de copropriété s'inscrit dans celui de la réparation et de la rénovation de la ville. Il participe donc au renouvellement urbain. Il concerne également les manières d'habiter et d'être ensemble, avec en perspective le devenir de la copropriété.

Par ailleurs, chaque copropriété est unique. S'y côtoient une grande diversité de typologie, de taille, d'âge, de niveau d'entretien du bâti comme de profils de copropriétaire. Tous les bâtiments ont, cependant, en commun de devoir être entretenus voire rénovés, y compris énergétiquement, avec plus ou moins d'urgence.

L'engagement de la Compagnie, un immeuble = un architecte, s'appuie sur les compétences des architectes de copropriété à entretenir ce patrimoine. Leur méthodologie et leur connaissance du bâti en font les interlocuteurs privilégiés et les pilotes de tous les acteurs de ce quotidien qu'est la copropriété. La nature intriquée de la compétence professionnelle et de la valeur humaine au sein des relations entre les équipes pluridisciplinaires, les entreprises, les copropriétaires et les syndics de copropriété, implique de considérer, d'écouter et de respecter ; des notions fondamentales qui ne sont, faut-il le rappeler, pas du ressort de l'architecte seul, mais de l'affaire de tous.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

L'homme-orchestre

La première mission de l'architecte de copropriété est d'assurer l'entretien des immeubles pour les maintenir en bonne santé. D'un point de vue technique et pour chaque cas particulier, en fonction de l'état existant, des supports, des désordres et des pathologies, il propose les solutions les plus adaptées pour être réalisées.

Au-delà de l'aspect technique, il est également à la recherche des meilleures propositions en termes d'esthétique et de valorisation du patrimoine. Il profite des campagnes de travaux pour améliorer la valeur d'usage de ces lieux d'habitation. Dans un souci d'économie d'énergie, il est aussi en mesure de présenter toutes les hypothèses d'isolation et de remplacement des équipements énergivores. Toujours dans un souci de respect de l'environnement, il s'applique, dans la mesure du possible, à mettre en œuvre des matériaux de qualité, biosourcés et économe en carbone. Et quand il le peut, ses chantiers sont propres d'un point de vue environnemental. D'une manière générale, il assure une veille règlementaire.

Parallèlement et du fait des ressources financières de chaque copropriétaire, l'architecte de copropriété a le souci des solutions les plus économiques et des travaux les moins coûteux. De plus, une partie de son temps est dédié à expliquer et à démontrer aux copropriétaires, le bien fondé de tous ces projets travaux, voire parfois l'urgence de prendre conscience qu'il faut agir.

Des compétences et de la conscience professionnelle sont nécessaires, avec une certaine dose de bonne volonté, pour atteindre les objectifs ambitieux qu'impose l'entretien des immeubles et que seul un vrai programme de travaux peut projeter. C'est ce qui fait le quotidien de l'architecte de copropriété.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Du plomb dans l'aile

Trop ou trop peu de plomb s'avère dangereux pour le bâtiment comme ses occupants.

Quand c'est trop, ce sont les peintures des parties communes, des appartements ou celles appliquées en façades qui sont concernées. Il y a un risque d'exposition au plomb quand le taux de concentration dépasse un certain seuil et que ces anciennes peintures sont dégradées. Dans ce cas, il faut impérativement éliminer ces peintures ou les recouvrir pour annuler le risque. Les canalisations d'alimentation en eau sanitaire sont aussi concernées et doivent être remplacées le cas échéant.

Quand c'est trop peu, cela concerne les ouvrages de couverture et d'étanchéité. Si ce matériau malléable fait défaut dans certains détails de couverture ou s'il est absent de certains balcons en pierre, il y a un préjudice pour le bâtiment : les fuites et les infiltrations impactent la structure maçonnée ou la charpente. Il y a lieu d'apporter les réparations nécessaire ou de réaliser les protections adéquates.

La règlementation et les règles de l'art sont donc à respecter pour se prémunir de tout danger. Le personnel intervenant doit, quant à lui, être formé et qualifié pour travailler sur ces ouvrages sensibles.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Jouer collectif. Quésaco ?

La copropriété est un marché où se conjuguent la qualité environnementale et le confort individualiste, l'économie et l'obligation de vivre ensemble. Au quotidien, les architectes de copropriété font face à des logiques parfois contradictoires. D'un côté, il y a la demande de la maîtrise d'ouvrage et des copropriétaires, se cantonnant le plus souvent à ce qui est nécessaire. De l'autre, il y a l'implication de l'architecte engagé pour soigner l'immeuble et le valoriser à l'échelle du logement, du bâtiment, voire du quartier et de la ville. À l'heure où les priorités s'imposent sur fond de l'urgence climatique et de la rénovation énergétique, comment s'y prendre et quelle serait la solution équilibrée ?

En tant que professionnels, c'est à nous de former et d'instruire nos clients sur ce qu'ils peuvent préserver en termes d'environnement, sur ce qu'ils pourraient aimer en termes de patrimoine et de qualité, sur ce qu'ils devraient entreprendre... En tant qu'intervenants possédant une vision globale du bâti avec la capacité de piloter des équipes pluridisciplinaires, en tant qu'interlocuteur unique et privilégié de la maîtrise d'œuvre, c'est encore à nous d'inciter, de convaincre et de persuader notre maîtrise d'ouvrage à jouer collectif. De quoi s'agit-il ?

Le jeu collectif s'établit à deux niveaux, chacun ayant sa raison et sa logique propres. Sur le plan de la conviction, le vivre ensemble est devenu une cause qui exige de sortir de notre individualisme et de notre intérêt particulier. La fin pouvant en ces termes justifier les moyens, c'est une solution proposée pour atteindre un objectif partagé, l'environnement. Sur le plan de la responsabilité, c'est l'idée que nous, architectes, fédérerions nos équipes et nos partenaires, les acteurs et les décideurs dont les copropriétaires. Notre but commun est de réaliser des économies d'énergie et de carbone, de mettre en œuvre des isolations efficaces et des matériaux biosourcés, de réaliser des chantiers propres. Jouer collectif, est le seul moyen d'atteindre cet objectif.

Le paysage, l'art des jardins, les jardins partagés, l'aménagement extérieur des copropriétés et la végétalisation des toitures et terrasses s'inscrivent dans cette même dynamique. En effet, ces parties communes sont à la fois le symbole et la réalité de notre prise de conscience de l'urgence climatique : elles figurent parmi les enjeux du jouer collectif.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Quoi de neuf, docteur ?

Le travail habituel et la pratique quotidienne de l'architecte de copropriété a pour principal objectif d'entretenir, de réparer et de valoriser les immeubles particulièrement d'habitation, quel que soit le type ou la localisation de ces bâtiments.

Suite à un désordre manifeste, à une injonction ou à partir de la méthode éprouvée de l'examen diagnostic d'immeuble, des désordres et des pathologies sont relevés : il y a nécessité d'intervenir. Sur la base d'un programme de travaux, les solutions les plus adaptées sont déterminées. A l'issue des travaux, la réparation ou la restauration de l'immeuble est une guérison : quand le bâtiment est malade, il faut le rendre en bonne santé. Bon médecin, l'architecte soigne ses clients.

En considérant l'immeuble comme un corps à soigner, le parallèle copropriétaire / âme est posé. Or, mettre de l'ordre dans son intérieur, ce n'est pas l'embellissement des parties communes ou l'aménagement des appartements. A l'inverse, c'est bien la connaissance intime de son bien qui permet la prise de conscience progressive de l'intérêt d'entretenir son patrimoine et de le valoriser dans les règles de l'art, au-delà des modes et du court terme.

Dans ce sens, la mission de l'architecte est double : programmer, projeter et réaliser des travaux sur le bâtiment existant et, en même temps, conseiller et former les maîtres d'ouvrage. Car l'architecte prescrit le traitement adéquat et la bonne médication. Son devoir est aussi de convaincre et de persuader de suivre le régime recommandé.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Pour cent briques, t'as plus rien

Pour relever le défi environnemental qui s'impose, les copropriétaires bénéficient aujourd'hui de nombreuses dispositions financières qui les incitent à passer à l'acte des travaux de rénovation énergétique.

Au-delà des économies non négligeables en termes de coût de l'énergie, on peut lister les aides fiscales apportées automatiquement en matière de crédit d'impôt et de taux de TVA réduit à 5,5%. À cela s'ajoutent la réduction de la taxe foncière pour certaines communes, les aides et subventions collectives et individuelles de la part de l'Etat et des collectivités, le préfinancement de ces financements aidés, les certificats d'économie d'énergie, les prêts collectifs et les éco-prêts à taux zéro.

Toutes les typologies de bâtiment sont concernées permettant à tous les copropriétaires d'en profiter. Précisons que les conditions et les critères à respecter ne sont pas si élevées. Et rappelons que la méthodologie, dès l'initiation des projets via le diagnostic, optimise ces aides.

Une approche globale, des solutions techniques et esthétiques appropriées contribuent à la valorisation de ce patrimoine en copropriété : il y a tout à gagner.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Parlez-vous zéro carbone ?

A la manière du colibri de la légende, finement et volontairement, les architectes de copropriété participent aux processus de respect et de sauvegarde de l'environnement.

Nous avons les moyens de préconiser des matériaux à mettre en œuvre, biosourcés et à empreinte carbone réduite. Nous pouvons imposer, lors de nos opérations, la prescription des produits industriels de notre choix. Dans l'intérêt public du développement durable, nos chantiers doivent être - et le sont parfois - exemplaires et économes, en termes d'émission de tonnes de CO2 et d'équivalent pétrole, et quelle que soient leur échelle, dans leur approvisionnement, leur organisation ou la gestion de leurs déchets.

Comme dans la légende, nous faisons notre part en revenant sans cesse auprès de nos maîtres d'ouvrage, copropriétaires et syndic, nos entreprises et nos partenaires, pour les sensibiliser et les convaincre d'agir contre cette dette, dont nous ne sommes finalement à titre individuel si peu responsables, mais pour laquelle nous devons répondre collectivement.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Niveler par le haut

Parmi les maîtres d'ouvrage en copropriété - copropriétaires, conseils syndicaux et syndics de copropriété - nous rencontrons quotidiennement deux profils : ceux ayant une propension à entretenir leurs immeubles et à faire les travaux pour les maintenir en bon état et les valoriser, et ceux dont l'optique est de ne pas dépenser d'argent en entretenant le mythe « zéro travaux ». En d'autres termes, il y a les bons et les mauvais élèves.

Notre responsabilité d'architecte est de faire faire des économies en anticipant et de relever le défi énergétique, de limiter les risques de sinistres et d'éviter tous les accidents, d'améliorer la qualité d'usage des logements et de maintenir celle du cadre bâti. C'est notre engagement et notre éthique.

Dans le cadre de la massification de la rénovation énergétique, de la mise en sécurité des bâtiments en péril et du respect de la règlementation, l'enjeu est donc de convaincre cette seconde catégorie de maîtres d'ouvrage et de la mettre à niveau.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Quoi de neuf, monsieur l'Expert ?

Lorsqu'une construction se réalise sur la parcelle voisine d'un immeuble existant, il y a un risque que la mise en œuvre des fondations, l'exécution des ouvrages ou les vibrations engendrées par les travaux produisent des désordres.

Dans le cadre d'un référé préventif, l'architecte expert relève, entre autre, tous ces désordres et de manière exhaustive, pour pouvoir faire le constat des altérations apparues à l'issue des travaux.

L'architecte de copropriété, quant à lui, assiste la copropriété dont l'immeuble peut subir un préjudice. Il est présent lors des réunions d'expertise. Il est conseil en amont des travaux pour prémunir les copropriétaires contre les nuisances qui peuvent être évitées. Il est l'intermédiaire qualifié pour signaler tous désordres apparus lors des travaux, en cours ou à la fin du chantier.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Est-ce que c'est la taille qui compte ?

Les travaux sur les immeubles en copropriété concernent toutes les tailles et toutes les typologies de bâtiment. Ils portent sur différents projets, de la simple réfection à l'identique relevant de l'entretien, à la rénovation ou à la réhabilitation complexe.

La Compagnie des architectes de copropriété regroupe une centaine d'agences d'architecte. Au sein de la Compagnie, les architectes membres bénéficient de formations régulières sur les sujets dédiés à leur secteur. En réseau, ils maintiennent une forte cohérence et ne sont jamais isolés. Quelle que soit la taille de leur agence, disposant des compétences en interne ou externalisées, ils peuvent répondre aux demandes diverses et variées des copropriétés.

Le choix d'un architecte dépend de la taille de l'immeuble à traiter, de la nature et de la complexité du projet. Mais ce choix est surtout guidé par la relation de confiance qui s'établit entre l'architecte et le maître d'ouvrage. Si l'on constate qu'en général la taille d'une agence peut rassurer, elle n'y fait pas tout.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Développement durable : vous êtes sérieux ?

Cet été a été chaud. Et ce n'est qu'un début. Nous risquons bien de confirmer qu'un seuil critique est effectivement atteint. De ce point de vue, la transition énergétique et le développement durable sont deux thèmes prioritaires des années à venir.

La Compagnie des architectes de copropriété, par le nombre de ses membres, gère et entretient plus de 5 000 immeubles. Elle est donc partie prenante du défi de l'efficacité énergétique et du développement écologique.

L'approche globale de l'architecte, le choix qu'il opère parmi les matériaux, et les nouveaux comportements relèvent de ce chalenge. Les travaux d'isolation, le rendement des chaudières et les pratiques éco-responsables s'imposent, au-delà des économies financières. Les architectes répondent présents. Ils aident, sensibilisent et motivent les copropriétaires pour étudier puis engager des travaux collectifs de rénovation de leur patrimoine.

A vos bilans et diagnostics !

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Surélever, mais dans le respect du bâti et de la ville

L'engouement actuel pour la surélévation s'explique par le besoin de logements et le profit financier. En effet, le prix de la vente du m² créé peut rendre l'opération très intéressante pour les copropriétaires. Il permet par exemple l'entretien de la copropriété.

La surélévation valorise également l'immeuble existant.

Le site étant habituellement occupé, sa mise en œuvre est assez intrusive, quelle que soit l'organisation du chantier et malgré la possibilité d'en réduire les délais.

D'un point de vue règlementaire et technique, l'exercice n'est pas simple non plus.  

En termes de structure, de réseaux, de sécurité et d'accessibilité, chaque immeuble est un cas particulier. Les aspects juridiques, financiers et architecturaux doivent être réglés avec méthode par l'architecte et ses équipes. Quant à l'aspect extérieur de la construction, un projet conçu avec art garantit la continuité et le respect du patrimoine existant.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Le diagnostic architectural des copropriétés

Les projets d'entretien et de rénovation des immeubles en copropriété sont architecturaux. Au préalable, chaque immeuble doit faire l'objet d'un diagnostic technique pouvant être global et intégrer une dimension thermique. Cette étude préliminaire est établie avec les bons partenaires de l'ingénierie thermique et financière, en fonction des typologies de bâtiments et du nombre de lots.

Parallèlement au relevé des pathologies et des désordres, le diagnostic réalisé par un architecte valorise l'architecture, le patrimoniale et le foncier. Ce spécialiste mesure les potentiels de l'existant. Il tient compte de l'histoire de l'architecture et de la ville. Son but est d'établir des programmes de travaux pertinents et efficaces en fonction de la règlementation. Il prend aussi en compte l'ensemble des espaces communs dont les espaces verts parfois paysagers.

La mission de l'architecte consiste donc également à informer les copropriétaires et les syndics, à être force de proposition et pédagogue. Son rôle est de maîtriser un programme de travaux, proposé à court et à long terme, à partir du diagnostic architectural jusqu'au livret d'entretien règlementaire dont il est un bon support et qu'il complète à dessein.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Réinventer, oui mais pas tout 

Comment apporter un regard inédit sur ce que doit être la copropriété ? Comment travailler sur des immeubles parfois complexes, dans un contexte règlementaire qui évolue ? Nous sommes tous concernés par le défi de l'efficacité énergétique, pour pallier le désastre de notre environnement. Mais les coûts financiers des travaux induits entraînent des résistances chez les copropriétaires. Comment en venir à bout ?

De nouvelles manières de concevoir sont attendues par la maîtrise d'ouvrage. Une pensée de la copropriété s'impose. Des démarches inventives et créatives sont possibles. En termes d'organisation des agences, de travail en groupe et de partenariat, le BIM, par exemple, est une manière neuve pour aborder ce thème.

La nouvelle génération d'architectes, ainsi que de gestionnaires, peut compter sur des architectes aux techniques avérées et incontestables pour organiser la connaissance puis diriger les chantiers. Elle peut bénéficier d'une transmission de leurs savoirs et d'un transfert de compétences. Elle peut enfin apprendre de leur expertise et de leur capacité de convaincre, qu'ils mettent au service des copropriétaires.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Signe particulier : patrimoine ordinaire

L'immeuble en copropriété constitue un patrimoine ordinaire, qu'il soit ancien ou contemporain : c'est notre cadre bâti courant et habituel. Il ne relève pas de la monumentalité. En tant que lieu de vie, qu'il soit de petite taille et isolé, ou inscrit dans un grand ensemble, il a exclusivement une valeur d'usage.

Cependant, ses éléments de construction sont souvent hors du commun, voire exceptionnels et remarquables. Le travail usuel pour son entretien et sa valorisation fait appel à une panoplie d'outils et à un ensemble de projets. Ces travaux sont programmés dans le temps, en vue de la pérennité des ouvrages et d'une démarche durable. Ils relèvent du long terme et du travail constant de l'architecte.

L'architecte de copropriété est un expert, un chef d'orchestre et parfois le mandataire d'une équipe pluridisciplinaire. Il se distingue par ses connaissances, son intelligence des immeubles, et son engagement fort au service des copropriétaires.

Arnaud Vincent, architecte

 

 

 

Satisfaction des copropriétaires et des syndics : la priorité de l'architecte de copropriété

En centre-ville ou en banlieue, le monde de la copropriété se positionne entre conservation du patrimoine et transition énergétique. Dans cet environnement complexe et en évolution, la déontologie des architectes est de maintenir, par des formations régulières, leur niveau de connaissances techniques et juridiques.

Les architectes de copropriété ont une vision globale du bâti, une compréhension des enjeux de la copropriété et une expertise. Ce sont des acteurs incontournables dont la prérogative est de diagnostiquer, d'étudier puis de diriger les travaux d'entretien et de rénovation des immeubles. Par leurs compétences spécifiques, ils agissent dans l'intérêt de leurs clients. Les copropriétaires profitent d'innovations, de coûts optimisés et s'assurent d'une qualité valorisant leur bien.

Arnaud Vincent, architecte